Ma première semaine

J’ai démarré mon défi le 1er janvier à minuit. Et mon traditionnel verre de champagne accompagné d’un délicieux morceau de gâteau au chocolat fut remplacé par un bon thé sans sucres ajoutés. Forte du choix que je venais de poser, je me suis sentie prête à affronter toutes les tentations. Très vite, Alphonse a pointé le bout de son nez et a commencé à remettre en cause le bien fondé du défi et surtout de la date choisie pour le démarrer. Tu aurais pu le commencer le 2 janvier ; Ce n’est pas très sympa pour ta sœur de ne pas te joindre aux autres pour trinquer de bon cœur,.. ;

Silence Alphonse. Je suis déterminée. C’est parti pour un an !!!

Cette journée-là, je me suis sentie gonflée à bloc. Rien ne pouvait m’arrêter. Ce projet faisait sens dans ma vie, à ce moment-là bien précis. Je devais et je dois prendre soin de ma santé.

La première semaine s’est déroulée avec cette belle énergie et elle m’a donc paru assez simple à vivre, même si j’ai fait très attention à la qualité des produits que j’ai consommés.

J’ai même pris beaucoup de plaisir à préparer les gâteaux au chocolat de l’anniversaire de mon grand garçon. (Il faut dire que le mois de janvier est couronné de 3 anniversaires dont le mien et de la galette des rois). Alphonse est du coup revenu me taquiner : toute ta famille est là pour fêter avec toi et toi tu refuses de prendre un morceau de ton propre gâteau, un gâteau fait maison avec rien que des bons ingrédients !!!!

Oui Alphonse, je vais prendre un thé vert au jasmin à la place et cela me va très bien 😉

Durant cette semaine, j’ai eu aussi très envie de tester la recette de cheese cake à l’orange, de mon amie Ellen. Celui-ci m’a paru réussi. Les enfants m’ont confirmé qu’il avait très bon goût. J’étais très heureuse d’avoir réalisé ce nouveau dessert et n’étais pas du tout frustrée de ne pas y goûter. C’est mon challenge et j’irai jusqu’au bout.

Préparation du défi

Un défi d’un an « sans sucres ajoutés », un véritable pari pour une gourmande et boulimique comme moi, accro au sucre depuis bébé où je recevais des tétines trempées dans du sirop de liège pour m’endormir. Qui dit « défi », dit « préparation ». Ma dernière résolution de 2016 fut donc de préparer cette future expérience au mieux en réalisant un vrai plan d’attaque afin de mettre toutes les chances de mon côté.

1ère bataille à remporter : faire taire Alphonse, le petit diable dans ma tête

Tu ne seras jamais capable d’y arriver ; on va se moquer de toi si tu échoues ; comment feras-tu pour refuser un morceau de gâteau, un bon verre de vin,… ?

CHUUUUT, silence Alphonse !!

2ème bataille : Trouver une alliée

Vu la puissance d’Alphonse, je savais que je ne pourrais pas y arriver toute seule. J’avais déjà essayé des défis dans ce genre, sans succès. On est plus fort à deux que tout seul ;-). Du coup, j’ai choisi de vivre cette expérience accompagnée de Nicole, diététicienne professionnelle de la Clinique André Renard, formée à l’éducation thérapeutique du patient et qui a de grandes qualités d’écoute, de prise en charge des personnes dans leur globalité et surtout des talents pour motiver des personnes comme moi 😉

 

3ème bataille : être dans une démarche de promotion santé

En tant que professionnelle de santé, je travaille depuis plus de 5 ans sur les problématiques de surpoids et d’obésité. Aussi, j’envisage ce défi comme la possibilité de tester la recommandation santé émise par l’Organisation Mondiale de la Santé, à savoir ne pas consommer plus de 25g de sucres ajoutés par jour dans son alimentation. Mon objectif n’est donc pas d’être dans de la restriction pure mais bien de comprendre comment mettre concrètement cette recommandation en place dans mon quotidien.

Du sucre dans le jambon : avis de la diététicienne

Y a-t-il du sucre (ou des sucres) dans le jambon?

La réponse est sur l’étiquette  :

L’étiquetage nutritionnel donne la teneur totale en sucres (GLUCIDES dont sucres) par 100g de produit.

La liste des ingrédients énumère les types de sucres : sirop de glucose, sucre.

L’utilisation du sucre dans les charcuteries fait l’objet d’une réglementation européenne. La teneur en « sucres » peut varier entre 0,5% et 3% du poids total. Il est alors utilisé à titre d’additif.

Les rôles des sucres dans les préparations de viandes :

        • les rendre plus appétissantes
        • rectifier l’acidité ou l’amertume
        • réduire l’oxydation
        • participer à la couleur rose du jambon et des salaisons.
L'avis de la diététicienne : quand le sucre est un "ingrédient" technologique incontournable, il faut pouvoir s'en accommoder ou pas. La décision reste entre les mains de chacun.