Etiquettes à la loupe

Les courses, parcours du combattant ?
Pour le consommateur soucieux de choisir des produits respectant la santé, l’environnement et les conditions sociales des travailleurs, ce n’est pas simple de faire ses courses.
A cela, il faut ajouter la notion de plaisir, du goût mais aussi du prix !

Lecture d’étiquettes : des repères pour les courses !
Pour vraiment comparer et se faire notre propre idée des produits, rien de tel que de jeter un coup d’œil averti sur les étiquettes.
Cela permet d’éviter les pièges du marketing et de choisir des aliments ayant un bon rapport qualité prix, tout en consommant local et de saison.

6 informations à repérer !

1. L’origine, pour acheter local :

Si pour vous, l’aspect environnemental est important, connaitre l’origine des aliments que vous achetez, les choisir locaux et de saison vous permettra d’avoir un effet positif sur l’empreinte carbone. De plus, les aliments de saison sont souvent moins chers et plus riches en vitamine. Le local est donc un gage de qualité.

La question du prix : comparer les prix au kilo permet d’éviter les arnaques.

2. Les labels pour se faciliter la vie :

Ils permettent en un coup d’œil d’orienter vos choix d’achats.
Par exemple : si vous vouez des produits bio sans pesticides ou issus du commerce qui respecte les travailleurs…

Pour plus d’infos n’hésitez à consulter le site https://www.ecoconso.be/fr/page-fiche-label

  

Attention aux produits transformés dont on ne connait pas toujours l’origine des aliments qui les composent. Ceux qui ne sont pas certifié CE proviennent de pays hors de l’Union Européenne et contiennent souvent plus de pesticides. C’est le cas du miel par exemple. 

Les additifs c'est quoi?

Les additifs sont signalés soit avec leur code « E » soit en toutes lettres. Les 3 chiffres indiquent leur nature

  • E 100 pour les colorants
  • E 200 pour les conservateurs
  • E 300 pour les antioxydants
  • E 400 pour les émulsifiants, épaississants…
  • E 500 pour les poudres à lever, anti- acides, agglomérants …
  • E 600 pour les exhausteurs de gout, agents d’enrobage …
  • E 900 pour divers additifs comme les gaz propulseurs, stabilisants, …

Parfois, il s’agit de produits naturels comme le E 260 qui est du vinaigre ou le E 330 qui est de l’acide citrique que l’on trouve dans le citron.

3. La liste des ingrédients :

Depuis 2007, l’étiquetage nutritionnel est obligatoire sur tous les aliments préemballés.

Les ingrédients sont écrits en ordre décroissant. Celui qu’on trouve en plus grande quantité dans le produit apparait en premier. Celui en faible quantité se trouve à la fin. Cela donne une bonne idée de la composition. Attention, plus la liste est longue, plus le produit est transformé (et coûte plus cher). 

Il vaut mieux avoir le moins d’ingrédients possible pour une meilleure qualité.

Par exemple : le riz, la farine, les pommes de terre, les fruits, les légumes. Ce sont des produits de base non transformés et c’est un bon choix !
Les allergènes sont mis en avant, souvent en gras, en couleur ou soulignés.

Par exemple : les arachides, les crustacés, œufs, moutarde…

4. Les infos nutritionnelles :

La composition nutritionnelle est exprimée par 100 gr ou 100 ml de produit.

* la valeur énergétique ( les calories)
* la quantité de graisses ( dont la quantité d’acides gras saturés)
* la quantité de glucides (dont la quantité de sucres)
* la quantité de protéines
* la quantité de sel (ou de sodium)
On peut aussi trouver les valeurs nutritionnelles par portion.

Par exemple : 25 gr pour un biscuit emballé.

Allégations nutritionnelles et de santé

 >  Une allégation nutritionnelle : c’est une affirmation à propos des nutriments dans le produit. C’est une information marketing qui n’est pas toujours gage de qualité.

Par exemple : « sans sucres ajoutés » ou « riches en fibres ».

 >  Une allégation de santé : c’est quand l’aliment est supposé avoir un effet positif pour la santé.

Par exemple : « pauvre en sucre ».

Heureusement, en Europe, ces allégations sont assez réglementées !

 

Certains produits proposent un « Nutriscore ». Il permet de se faire une idée générale du produit : classement A (bon) à E ( mauvais).

Les « bons » sont les fruits, les légumes, les légumineuses, les aliments riches en fibres, en protéines…

Les Nutriscores qui tendent vers le « E » sont les aliments riches en sucres, en graisses saturées, en sel et en calories !

Par exemple : les sodas, les chips , les biscuits, les charcuteries, certains plats tout préparés.

Parfois, le Nutriscore peut être trompeur

Par exemple : les frites crues ont un bon score, mais ce n’est plus le cas quand elles sont cuites dans la graisse. 
L’huile d’olive affiche un mauvais score alors qu’on en utilise qu’une cuillère à soupe.

5. Les mentions trompeuses :

Certains fabricants utilisent des expressions alléchantes pour attirer le consommateur : « Recette de grand-mère », « Comme à la maison », « Plat traditionnel »…
Attention cela reste des plats réalisés de façon industrielle !

6.  La date de péremption :

 Elle permet d’éviter le gaspillage alimentaire et de faire des économies, car certains jettent de 15 à 40 kg de nourriture par personne et par an.
Il existe deux types de date :

  • « à consommer jusqu’au » pour les produits très périssables comme le poisson, la viande, le fromage … C’est la date limite de consommation (DLC). Cela signifie donc que le produit ne doit plus être consommé passé cette date.
  • « à consommer de préférence avant le » pour les autres produits comme les pâtes, le sucre, les fruits secs… C’est la date de durabilité minimale (DDM). Cela signifie que le produit peut encore être mangé si la date est dépassée.